Art contemporain

Lire en préambule : L’artiste chinois Ai Weiwei proteste contre la loi sur l’immigration et se dit solidaire des migrants qui tentent de rejoindre l’Europe.

Oui-Oui rejoint le mouvement. Pim Pam Poum hésitent… Riri, Fifi et Loulou viennent de signer la pétition. Les sept nains aussi viennent de signer.

L’Art contemporain est essentiellement un milieu incroyablement superficiel de très riches snobinards qui spéculent sur le snobisme de plus riches encore qu’eux. Très peu ont la culture artistique qui leur permettrait de comprendre une oeuvre et d’authentifier un vrai talent, encore moins le génie.

Mais ça n’a aucune importance, car ça n’a aucune chance d’arriver compte tenu de la nature réelle du marché. Il y a bien longtemps que la situation est réduite à un simple casting des artistes eux mêmes, indépendamment de leur créations.

Ici, c’est un nain jaune des montagnes de l’Empire du Milieu, dissident de surcroit, et en zone hautement spéculative, ce qui est terriblement exotique et dans l’esprit fusion suchi au couscous caviar de l’oligarchie clintonienne. Hier c’était un pédécamésidaïque haitien de New-York, demain ça sera un trans sénégalais cul-de-jatte et vaudou.

Le fait que personne ne sache vraiment pourquoi il FAUT en dire du bien n’a aucune importance, de toutes façons c’est le énième gus à bâcler des « installations » du style épandage de cacahuètes sur six cents mètres carrés de parquet ou tabourets accrochés au plafond qui, avouons le, font chier tout le monde et en premier ceux qui s’extasient dessus.

La preuve de ce que j’avance est que sur Googueule, quand on tape le nom du canard, sortent cent cinquante photos de sa tronche d’Atchoum xanthoderme avant que n’apparaisse une oeuvre dite d’Art de sa main (à l’exception de deux ou trois selfies de doigts d’honneurs comme en fait n’importe quel touriste idiot devant la Tour Eiffel).

Démonstration absolue qu’il s’agit bien d’une simple icône dans l’air du temps et que les gens s’intéressent plus à sa bouille de magot barbu aux yeux en trous de pines et à son vernis de dissident sino-droidlomiste qui fait concerné, qu’à ses pots de chambre peinturlurés et autres légos géants archi barbants.

On notera au passage que ce qu’il y a de bien avec les installateurs mégalomanes de sacs de charbons et autres superbunkers en forme de vagins, c’est qu’on a une excuse pour ne pas en acheter dans le milieu qui s’en passionne, vu que ça ne tient pas dans le salon, ce qui en arrange pas mal car au fond d’eux mêmes la plupart doutent.

C’est qu’il faut parier sur le bon canard, et le ticket est très cher. Mais si par hasard le volatile pond des oeufs en or dans la durée et n’est pas remplacé par un dindon qui emballe les monuments publics ou un perroquet à rayures qui fait des Mickeys géants en ballon alors ça thune un max, bien plus que la Bourse.

Y’a rien d’autre là-dedans, des cons gavés de thunes qui s’emmerdent, des usurpateurs poilus qui se marrent bien d’être transformés en machine à billets et des spéculateurs qui passent du cacao au weiwei pour se rabattre sur le tungstène.

Une réponse à “Art contemporain”

  1. kobus van cleef dit :

    vous avez oublié de causer de notre gloire nazionale , le célebrissime Soulages
    le mec a même un musée RIEN QUE pour lui

    avec ses toiles, naturellement

    de vastes étendues goudronnées , puis rayées au râteau ou à la pelle de chantier

    faut reconnaître que lorsque les trucs sont verticaux, ça change un peu la perspective, on peut plus les piétiner
    on peut aussi les imaginer au plafond , ce qui changerait l’expression des plaintes de monsieur moyen lorsqu’il va se faire dorloter chez son médecin de famille

    pour en revenir à Soulages , la ville de Rodez ( qui n’est pas en Rhodésie , actuellement Zimbaboué ) est reconnaissante à la communauté des critiques d’art comptant pour rien d’avoir lancé la savonnette
    en effet , la belle endormie a connu un nouveau souffle avec cette institution muséale ( comme on dit lorsqu’on veut péter plus haut que son cul) , mais c’est pas pour si peu que ça s’est transformé en puits de pétrole….les autochtones sont un peu miteux , et , signe classique de débine , les locaux d’emmaüs et du secours catholique occupent plusieurs étages ( ce qui ne signifie pas pour autant que la ville regorge de catholiques )

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