About

This is an example of a WordPress page, you could edit this to put information about yourself or your site so readers know where you are coming from. You can create as many pages like this one or sub-pages as you like and manage all of your content inside of WordPress.

2 réponses à “About”

  1. lili dit :

    Vous allez – bien?

  2. Nemo dit :

    Proposition d’article
    ________________________________________
    ____________________
    Traduction libre, intégrale et non autorisée de l’article en anglais de Newsweek : The Fall of France

    http://www.newsweek.com/fall-france-225368

    La Chute de la France

    par Janine di Giovanni

    Le trait est grossi, mais ce qui se passe actuellement en France est comparable à la révocation de 1685.
    Cette année-là, Louis XIV, le Roi-Soleil qui batit le Chateau de Versailles, révoqua l’Edit de Nantes, qui avait protégé les protestants français (les huguenots). Dans une tentative d’unifier le Royaume avec une religion commune, le roi ferma les temples et persecuta les huguenots. Comme résultat, presque 700.000 d’entre eux fuirent la France, cherchant asile en Angleterre, Suède, Suisse, Afrique du Sud et d’autres pays.

    (NdT : en réalité, l’émigration protestante française alla s’installer 1/ au Royaume-Uni 2/ aux Pays-Bas 3/en Allemagne, essentiellement Brandebourg/Berlin).

    Les huguenots, qui étaient presque un million avant 1685, étaient considérés comme les abeilles ouvrières de la France.
    Ils partirent sans argent, mais emportèrent avec eux leurs savoir-faire nombreux et variés. Ils laissèrent la France avec un sensible déficit en qualifications.

    Depuis l’arrivée du président socialiste François Hollande en 2012, l’impôt sur le revenu et les cotisations de sécurité sociale en France ont atteint des sommets.
    Le taux d’imposition maximum est de 75%, et beaucoup payent plus de 70%.

    En conséquence, il y a eu une course frénétique hors des frontières des personnes les plus à même de créer de la croissance économique – les entrepreneurs, les innovateurs, les penseurs créatifs, et les cadres dirigeants.

    Ils quittent tous la France pour developper leurs talents ailleurs.
    Et c’est une tragédie pour un pays historiquement riche comme la France.

    Comme on dit chez nous, le problème avec les français, c’est qu’ils n’ont pas de mot pour entrepreneur
    (NdT : plaisanterie éculée de l’élite étazunienne, puisque le mot anglais « entrepreneur » vient directement du français. Les Etazuniens qui rient le plus de la plaisanterie sont ceux qui ne la comprennent pas, du fait de leur inculture, ce qui fait tout le sel de l’histoire.)
    Où est le Richard Branson français ? Où est le Bill Gates ?

    « Vous voyez cet homme dans le coin ? Je vais le tuer. Il a ruiné ma vie! »
    Cette flambée de colère vient d’un ami juriste qui quitte la France pour la Grande-Bretagne pour échapper aux 70% d’impôts qu’il paye. Il me dit qu’il travaille comme un esclave pour rien – pour donner l’argent à l’état gaspilleur. L’homme qu’il désigne, dans ce restaurant japonais chicos du 6e arrondissement, c’est Pierre Moscovici, le très détesté ministre des finances. Moscovici semblait très satisfait de lui. Sait-il seulement que Rome brule ?

    D’accord, il faut être reconnaissant à la France. Une économie qui affiche une infrastructure réussie comme le train à grande vitesse, le TGV, et Airbus, ainsi que des sociétés internationales comme le conglomérat LVMH dans le luxe, voilà qui définit l’excellence française.
    Elle a la meilleure industrie agricole en Europe (NdT : kezako ???)
    Son industrie touristique est l’une des meilleures du monde. (NdT: le tourisme n’est pas et ne doit jamais être une industrie)

    Mais les deux dernières années ont vu un constant, et visible declin de la France. La main pesante du socialisme projette son ombre grise. Il est de plus en plus difficile de démarrer une petite affaire quand vous ne pouvez plus vous séparer des employés inutiles et embaucher des nouveaux talents. Comme les huguenots, les jeunes diplomés ne se voient pas d’avenir et planifient leur évasion vers Londres.

    Le chiffre officiel du chomage est de plus de 3 millions; officieusement, c’est plutôt 5 millions. Le coût de la vie est astronomique. Paris dépasse maintenant Londres, comme une des villes les plus chères du monde. Un demi-litre de lait à Paris, par exemple, coûte presque 4 dollars – le prix d’un gallon dans un magasin américain. (NdT : 1 gallon = 3,78 litres. Quand donc ces arrièrès étazuniens adopteront-ils le système métrique ?)

    Une partie de la faute retombe sur l’état-nounou qui asphyxie tout. Il y a 10 ans cette semaine, j’ai quitté mon foyer à Londres pour une nouvelle vie à Paris. Marié à un Français et enceinte de notre enfant, j’ai échangé avec joie mon appart de Notting Hill pour un autre sur les jardins du Luxembourg.

    A cette époque, les prix étaient tels que j’ai pu échanger un appart de célibataire à Londres pour un logement de famille dans le centre de Paris. Les prix commencèrent à grimper régulièrement. Avec la fin du régne du gaulliste (conservateur) Nicolas Sarkozy (les français haïssaient son approche bling-bling et flashy), les français firent entrer le rondelet, terne Hollande.
    (NdT : Sarkozy est gaulliste, comme Bill Clinton est fidèle, cf l’OTAN)

    Presque immédiatement, les impôts commencèrent à grimper. Au début, cela ne me posa pas de problème de payer plus d’impôts qu’en Grande-Bretagne, en contrepartie d’un excellent système de santé, et pour de magistrales écoles subventionnées par l’état comme celle où allait mon fils (L’Ecole Alsacienne fondée par quelques uns des rares huguenots restants à la fin du 19e siècle).

    En tant que nouvelle mère, je fus surprise de tous les avantages que l’état donnait si vous aviez rempli tous les formulaires : les couches sont gratuites, les gardes d’enfants sont déductibles des impôts et les crèches sont gratuites dans tous les quartiers. Les travailleurs sociaux étatiques se pointèrent chez moi pour m’aider à « organiser ma chambre d’enfant ». Le déjeuner de mon fils à l’école compte trois plats, plus un fromage.

    Mais certains de ces avantages sont du pur gaspillage. L’état français paye aussi pour que toutes les nouvelles mères aillent chez un kinésithérapeute deux fois par semaine pour vous remettre en forme. Essentiellement, cela était considéré comme une incitation à la natalité (votre mari ne va pas vous toucher si vous avez encore votre graisse – c’est si français !) après la première guerre mondiale, quand tant d’hommes jeunes avaient été tués dans les tranchés.
    (NdT : La Sécu ayant été créée en 1945, confusion évidente entre 14-18 et 39-45)

    Quand j’ai commencé à regarder autour de moi, j’ai vu des gens qui profitaient sauvagement du système. J’avais des amis qui appartenaient à des syndicats, ce qui les autorisait à chomer tout l’été et à recevoir une indemnisation de 55% de leur salaire. Depuis l’age de 30 ans, un ami cameraman travaille 5 mois par an et passe les 7 mois restant à percevoir des indemnités étatiques depuis sa confortable maison du sud de la France.

    Une autre amie dans la banque a passé ses trois mois de congé maternité à naviguer autour de la Guadeloupe – comme c’est en France, elle a continué a percevoir toutes ses allocations.

    Et quand une autre amie dans la banque fut licenciée, elle a pris trois ans pour trouver un nouveau travail, puisque l’état la payait tant qu’elle n’avait pas de travail. « Pourquoi pas ? je le mérite » me dit-elle quand je l’interrogeait. « J’ai payé mes allocs dans le système. » Son attitude est largement partagée.

    Quand vous prenez votre retraite, on s’occupe bien de vous.
    Il y a trente-six régimes spéciaux de retraite ce qui signifie, par exemple, qu’une femme qui travaille dans un hôpital ou un conducteur de train peuvent prendre leur retraite plus tôt que ceux qui travaillent dans le privé en raison de la pénibilité de leur tâche, même ceux qui ne peuvent être licenciés.

    Mais toute cette distribution d’argent a conduit à la banqueroute de l’état.

    De plus, la France, étant une nation de nombrilistes à la Jean-Paul Sartre (NdT excellent, trop bien vu, mais encore une fois, Paris n’est pas la France) elle refuse de regarder dehors, vers le village global.
    Qui s’intéresse aux BRICS – les marchés émergents du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud quand on a Paris ? C’est une philosophie étriquée qui tuera la France.

    Chaque année au World Economic Forum de Davos, la France est toujours visiblement sous-représentée. L’année dernière, une seule ministre, Fleur Pellerin, est venue, parce qu’apparement elle est la seule à parler couramment anglois dans le gouvernement. « Les Français n’aiment point à parler l’anglois » a admis à contre-coeur un de ses assistants; « Aussi ils n’aiment pas venir à Davos ».

    Les esprits français les plus brillants s’échappent vers Londres, Bruxelles, et la Nouvelle-York plutôt que de végéter dans leur patrie. Marchez dans une rue de South Kensington le nouveau 6e Arrondissement de Londres et essayez de ne pas entendre parler français. Le lycée français local a une longue liste d’attente d’enfants français dont les familles ont émigré.

    J’écoute lugubrement mes amis français discourrir sur le sujet.

    Un bureaucrate gradé des Nations-Unies basé en Afrique : « Les meilleurs penseurs de France ont quitté le pays. Ce qui reste n’est que la médiocrité. »
    (NdT : Plus que discutable. Michel Onfray est toujours en Normandie, et bien vivant grâce à Dieu ;-))

    Un éditeur français : « Ces 10 dernières années, le village global est devenu une réalité. L’économie mondiale est devenue si importante qu’un état-nation ne peut plus jouer le même rôle qu’il y à 10 ans. Les français doivent s’eveiller à cette nouvelle donne ».

    Pour se réveiller, la France doit se débarrasser de la vieille guarde et se réinventer.

    François Hollande a fait son premier voyage en Chine, seulement quand il est devenu le chef de l’état en 2012 – et il a 58 ans. Le gouvernement est tellement tourné vers l’intérieur, et les fonctionnaires d’état qui le gérent ont tellement rompu avec la réalité, que le pays est dans le déni.

    C’est en partie à cause du système éducatif, Les Grandes Ecoles – le terrain d’entrainement essentiel de l’élite des fonctionnaires. Les diplomés comme Hollande; son ex-femme, (NdT erreur : son ex-concubine) Segolene Royal, qui fut la candidate socialiste à l’election présidentielle de 2007; l’ancien président Jacques Chirac; et presque tous les anciens premiers ministres depuis 1958 pensent toujours que la France est une super-puissance.
    La triste vérité est que la France est plus proche de l’Espagne ou de l’Italie que de l’Allemagne ou du R-U.

    Il y a quelques visionnaires des affaires, comme Christophe de Margerie, le PDG de Total, une société multinationale du pétrole et du gaz, qui parle anglais aussi bien que la Reine et passe le plus clair de son temps à négocier hors de France. Mais les Margerie sont rares.

    J’aime mon pays d’adoption. Et je ne veux pas le quitter. Je veux que mon fils finisse son éducation française, et je ne veux pas qu’il court à Wall Street où à la City de Londres (le quartier de la finance des rosbeefs), mais qu’il reste et essaie de batir une meilleure France.

    Pour y parvenir, les politiciens comme Hollande doivent laisser les gens respirer. La créativité et la prosperité ne peuvent éclore que quand les citoyens peuvent construire, crééer, et s’épanouir.
    _____________________________________________________________________

    Commentaire du traducteur :

    Toujours intéressant d’avoir une vision d’un étranger sur la France.
    Ceci dit, c’est plus un tableau du 6e arrondissement de Paris que celui de la France.
    Article rédigé trop rapidement, vu le nombre d’erreurs factuelles.
    Evidemment, la police de la pensée socialiste n’apprécie pas, mais alors pas du tout.
    L’hystèrie des chiens de garde gauchistes suffit amplement à démontrer que la journaliste a tapé juste.

Laisser un commentaire