Li-Wang Tamerlaputh-Lopez

En exclusivité, la magistrale œuvre contemporaine de Li-Wang Tamerlaputh-Lopez, artiste sino-argentin, cette chimère en thermoplastique-titane et aérosol , «El chupacabra y su mujer », où le sang menstruel sur la barbe puante du mâle évoque le paradoxe ménopausé des limites amoureuses du corps gendré de l’autre. Le tout avec un joli rappel de roux qui va bien avec la nappe.

Sophie Sabine de la Connasserie.

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Entretien exclusif avec Li Wang Tamerlaputh-Lopez , par Sophie Sabine de la Connasserie pour Vanity Fair.

– Li Wang, permettez que je vous appelle Li Wang, on ne présente plus Li Wang Tamerlaputh-Lopez, vous êtes l’artiste contemporain montant, vous avez cet automne reçu le Grand Prix de la Biennale de Bilbao, le melon d’or de la Foire d’Art Contemporain de Cavaillon, et vous venez de recevoir une commande de cinq milliards d’euros de Bernard Arnaud pour un gilet jaune en plastique fluo- titane aérosol de cent mètres de haut.

– Chi, ch’est éxach, Caramba !

– Votre œuvre principale a été réalisée à Strasbourg et est actuellement exposée à Alger. Elle retrace la geste radicale d’une famille de Sherif en fluoroplastique thermotitane colorisé à l’aérosol .

– Chi Senorita

– Quelle suite pensez-vous donner à cette œuvre magistrale en colorotitane plastifié à l’aérosol thermique ?

– Che pense très forrrrrrrt à ton cul et auchi à fabriquer une chorte de chapin de Noël avec toutes les récépissés des allocations familiales que ché connos dé Franchais yzon payé pour ché ploucs assassins et leur famille dé monos. Et avec une barbe puante dessus et du sang .

– Ce n’est pas un peu provocateur, hihihi , comme l’ensemble de votre œuvre ?

– Chi , oui ch’est provocateur perqué vous êtes dé merdes humaines, dé vraies lopettes, dé sans cojones, vous les Français et qué lé monde entier y vous zencoule en se foutant dé votre poire , d’ailleurs yé vé t’encouler maintenant, chtoupide, et tou va mé payer pour cha.

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