Métisse-moi, trahis-moi, mondialise-moi

“Je comprend les postions nationalistes, mais je vous en supplie, ne sombrez pas dans la haine et la violence”

Oui , disparaissons en silence, donnons nos terres à tous les voyageurs et nos filles aux polygames, confions nos fils au sabre de l’islam et regardons les se faire émasculer, versons la gabelle à nos remplaçants pour les remercier de faire quatre enfants là où nous n’avons que des fœtus dans des bocaux à leur montrer …

Notre Etat
Qui est partout
Donne moi mes impôts quotidiens
Métisse-moi, trahis-moi, mondialise-moi
Fais moi disparaître en silence
Et surtout éloigne-moi de la haine et de la violence
Pour me confier sans défense
A celles des autres.

J’ai vécu dans des sociétés métissées. Leur caractéristique la plus frappante, bien que cachée aux blancs, c’est d’être totalement obsédées par la couleur de peau et de la hiérarchiser.

Il existe d’ailleurs une foule de mots pour nommer les nuances de peaux que l’européen ne remarque même pas, et une autre foule de mots pour donner les origines raciales des gens par “quartiers” au sens héraldique du terme.

C’est absolument poilant et dérisoire et ça démontre surtout que le métissage est la ixième utopie débile des couillons totalitaires qui ont besoin d’une utopie totalitaire pour vivre leur vie dérisoire de débiles poilants.

Pas étonnant que l’on y retrouve les gauchistes, les catho-masos écarquillés et crucifiés des sphincters aux pupilles dilatées , les bobos-slimfast aux testicules grosses comme des pois chiches, les mémères à chats et larges slips, le fan club de Noel Mamère, et d’une façon générale tout le staff des figurants de Fellini dans le Decameron.

Assez causé, car je vais finir par citer un Colonel de la Junte Chilienne un peu oublié, et ça va m’attirer la haine des braves gens. Dites-vous simplement que la situation actuelle est récurrente dans l’Histoire, c’est la période cyclique où très momentanément la norme est alignée sur les déviants, les faibles et les marginaux.

En général, ça correspond au stade de digestion des sociétés après un banquet plantureux. Ça ne dure pas. Soit qu’à son réveil pâteux Gulliver s’aperçoive qu’il est enchainé par des nains, soit qu’il lui prenne grand faim. Et alors la terre tremble de nouveau sous ses pas de géant et les petits hommes se cachent en courant dans les trous et les terriers d’où ils ont osé sortir .

Profitez en petits hommes, profitez en …..

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Les Antillais actuels (actuels car les anciens s’en foutaient, ils avaient une culture propre largement assez riche pour ne pas se soucier de lubies de métros) ont un grave problème , comme une maladie auto-immune : ils haïssent les descendants des esclavagistes, mais le problème c’est que les seuls descendants des esclavagistes dont on peut être assuré à 100% de la filiation , ce sont eux .

Il y a peu de chance que Monsieur Laurent Kaminsky, professeur de math en poste pour dix ans à Fort de France ou Monsieur Giovanni Peroti , touriste , ou Madame Andrée Duverger , fonctionnaire des hôpitaux de passage pour un stage ait une seule goutte de sang de propriétaire d’esclaves .

C’est con de se mettre dans des situations pareilles juste pour un mythe fondateur.

2 réponses à “Métisse-moi, trahis-moi, mondialise-moi”

  1. kobus van cleef dit :

    je me souviens de ce que disait ce brave coronel chileno « enfin des gens qui se pressent dans des stades sans qu’il soit nécessaire de les y forcer »

  2. Ol dit :

    Bonjour Father. Quel bonheur de lire votre prose, après une telle attente!! Continuez, s’il vous plait.

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